On t’aura prévenue de James Patterson le N°1 du suspense (c’est écrit sur le livre)
Kristin est une jeune photographe de vingt-six ans. Elle attend avec impatience l’exposition qui lancera sa carrière. En attendant pour joindre les deux bouts, elle est nounou de luxe des enfants d’un riche couple new yorkais Michael et Penley. Cette dernière, héritière d’une éminente famille de la cote est des Etats-Unis lui mène la vie dure. Heureusement les enfants Sean et Dakota, très affectueux et quasi parfaits l’aident à supporter l’acariâtre Penley. Quand au papa, Michael, il se révèle être un amour, son amour en fait, car vous l’avez compris il s’agit de son amant.
Mais Kristin fait des rêves sacrément bizarres et croise dans la rue des gens disparus qui la ramènent invariablement vers un lieu unique, l’hôtel Falcon, celui-ci même ou dans le passé elle à enduré des trucs pas rigolos. Bref, de fil en aiguille, elle cherche des pistes pour résoudre ce mystère. Est-ce son esprit qui lui joue des tours ? Est-elle victime d’un complot de la part de tous ces gens qui l’entourent ?
Nous la suivons donc dans son aventure embrouillée de chapitres en chapitres (qui sont courts) et nous-nous posons des questions sur elle, grâce au roi du suspense ! Et là je commence à me gratter la tête et à bailler un peu devant la richesse des dialogues et les effets de style tonitruants et inventifs.
Je vous livre quelques extraits même pas choisis. Je repose le contexte de la scène : le séduisant quadragénaire Michael vient d’inviter Kristin à l’arrière de sa voiture et tandis que Vincent le chauffeur est isolé par l’écran qui sépare l’avant de la voiture de la banquette arrière, ils entament un dialogue et plus si affinités.C’est Michael qui parle le premier, les réponses et les descriptions sont de Kristin herself.
– Je t’aime. Je t’adore. Tu le sais bien.
C’est le moment de lui décrocher « le » regard, ce regard que je lui sers maintenant depuis des mois. La suite, il la connait.
Michael déboutonne mon gilet et commence à m’embrasser dans le cou. Il embrasse comme un dieu. Caresse comme un dieu. Chatouille comme un dieu.
Et à partir de ce moment là une certaine lassitude et une grosse déception s’empare de moi.Je n’arrive pas à m’intéresser à cette fille.
Certes certains chapitres sont très visuels et donnent du rythme au roman.
Certes l’idée finale est intéressante et des idées en trompe l’œil me donnent à penser que J Patterson pourrait-être le roi du suspense en vrai de vrai. Mais ce n’est pas suffisant, il ne suffit pas d’avoir des bonnes idées pour faire un bon livre. Et j’en suis d’autant plus déçu que je me faisais une joie de découvrir cet auteur. Bon je serai prévenu et j’y regarderai à deux fois.
« On t’aura prévenue » de James Patterson traduit de l’américain par Philippine Voltarino
titre original « You’ve been warned »
Editions de l’Archipel
ISBN : 978-2-8098-0150-7